Les Islettes
Situé sur la rive droite de la Biesme et dans un agréable décor de collines boisées, le village des Islettes tient son nom de la configuration et de l’hydrographie particulière du terrain, parsemé d’étangs naturels et artificiels.
Le village, assez jeune, vit le jour à l’installation des verreries dans la région de Futeau. De nombreux hameaux se formèrent, constituant la commune des Islettes.
Abritant tour à tour verreries, tuileries et faïenceries, mais aussi centre de commerce de bois et de fourrage, la commune est fortement marquée par un artisanat varié. Aujourd’hui pourtant, on associe essentiellement les Islettes au verre et à la faïence. Les assiettes et les plats des Islettes sont d’ailleurs très recherchés.
La verrerie des Islettes doit son origine à la forge BAILLET et fut la seule à subsister en Argonne jusqu’en 1936. Après une période faste, dès le XVIIe siècle, la verrerie Argonnaise connaît des difficultés. Entre autres tentatives de reconversion, beaucoup de verrerie se spécialisent dans la fabrication de bouteilles, destinées soit au vin mousseux de Champagne, soit à l’eau de vie. Pendant tout le XVIIIe siècle, la verrerie dépendra des fluctuations du marché du vin. La Révolution va accélérer la disparition des usines marginales. Pressentant la prochaine évolution industrielle, l’un des deux derniers verriers d’Argonne choisit de s’installer aux Islettes (1870), du fait de la proximité de la voie ferrée. Après la mort d'Eugène de Granrut, l'usine des Islettes va seule subsister en Argonne, rachetée par Louis du Granrut, successeur des demoiselles de Parfonrut, qui ferme les Sénades vers 1910. Après la Première Guerre Mondiale, elle est remise à feu dès 1919. La fabrication des bouteilles est automatisée, de nouvelles productions sont lancées (isolateurs électriques, bocaux de conserves Idéale). Hélas, victime de la crise économique des années trente, où seules les usines les mieux placées réussissent à survivre, et ses fours ayant subi de graves avaries, elle doit s'éteindre en 1936.
Le village, assez jeune, vit le jour à l’installation des verreries dans la région de Futeau. De nombreux hameaux se formèrent, constituant la commune des Islettes.
Abritant tour à tour verreries, tuileries et faïenceries, mais aussi centre de commerce de bois et de fourrage, la commune est fortement marquée par un artisanat varié. Aujourd’hui pourtant, on associe essentiellement les Islettes au verre et à la faïence. Les assiettes et les plats des Islettes sont d’ailleurs très recherchés.
La verrerie des Islettes doit son origine à la forge BAILLET et fut la seule à subsister en Argonne jusqu’en 1936. Après une période faste, dès le XVIIe siècle, la verrerie Argonnaise connaît des difficultés. Entre autres tentatives de reconversion, beaucoup de verrerie se spécialisent dans la fabrication de bouteilles, destinées soit au vin mousseux de Champagne, soit à l’eau de vie. Pendant tout le XVIIIe siècle, la verrerie dépendra des fluctuations du marché du vin. La Révolution va accélérer la disparition des usines marginales. Pressentant la prochaine évolution industrielle, l’un des deux derniers verriers d’Argonne choisit de s’installer aux Islettes (1870), du fait de la proximité de la voie ferrée. Après la mort d'Eugène de Granrut, l'usine des Islettes va seule subsister en Argonne, rachetée par Louis du Granrut, successeur des demoiselles de Parfonrut, qui ferme les Sénades vers 1910. Après la Première Guerre Mondiale, elle est remise à feu dès 1919. La fabrication des bouteilles est automatisée, de nouvelles productions sont lancées (isolateurs électriques, bocaux de conserves Idéale). Hélas, victime de la crise économique des années trente, où seules les usines les mieux placées réussissent à survivre, et ses fours ayant subi de graves avaries, elle doit s'éteindre en 1936.
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